Madeleine Parent est sensibilisée très tôt aux inégalités sociales, tout d'abord dans sa famille, puis à l'école et à l'université. Elle connait une éducation atypique : en optant pour l'Université McGill au premier cycle, elle échappe ainsi aux collèges classiques catholiques que doivent fréquenter les francophones, à une époque où il faut préalablement détenir un baccalauréat pour être admise à l'Université de Montréal ou à l'Université Laval. Les études universitaires sont le privilège des élites, d'où les premiers engagements militants de Madeleine en faveur de bourses pour les moins nantis.